Figure incontournable de la bonne musique à Madagascar, Silo s’est imprégné de la musique du monde pour créer un style propre à lui. D’une personnalité modeste, dotée d’une certaine philosophie, il se révèle être un artiste ouvert d’esprit, en continuelle évolution.
Cinq questions à Silo
Ce qui vous fait vibrer dans le métier ?
La liberté de choisir, de prendre en main son idée, de la défendre, de proposer autres choses au-delà de ce que la vie sociétale en général nous impose. L’idée n’est pas d’être contre la loi mais jouer avec cette limite, l’étirer un peu
pour amuser la société. Sinon cela n’inspire pas. Je pense que tous les grands artistes, ils étaient contre la loi artistiquement.
Vos plus beaux souvenirs durant ces 40 années sur scène ?
C’est le tout, les hauts et les bas de la vie. C’est une question de gratitude. Il peut nous arriver d’être dans une situation inconfortable ; on le vit mal au moment où cela se passe. Mais plus tard, on comprendra après notre réussite… il y a beaucoup de souvenirs mais mon premier fut lorsque j’ai fait ma première émission télé à l’âge de 10 ans. Tous les copains étaient fâchés contre moi car leurs parents leur disaient « Voilà un bon garçon, il joue du piano, il ne sort pas de la maison, il bosse ». A partir de là j’ai compris que passer à la télé fait quelque chose aux gens. Et j’y ai pris goût.
D’autres passions ou centre d’intérêts à part la musique ?
C’est la politique, en tout cas je lis beaucoup. Je fais aussi de l’entreprenariat et c’est devenu même une passion.
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