RBK Thomas
top of page
  • Mozaïk

RBK Thomas



Rbk Thomas
Rbk Thomas


Comment est né chez toi, la passion du dessin ?

Autant que je me souvienne, j’ai toujours eu un goût prononcé pour le dessin. Comme tous les enfants de mon âge à cette époque, je regardais beaucoup la télévision et plus particulièrement « Club Dorothée, Zanimé, Marmaill’heure...). Je pense que mon goût pour le dessin a pris plus corps à ce moment-là. À l’école primaire, je recopiais les héros des dessins animés que je regardais ou lisais, faut le dire, principalement constitué de manga animé. Paradoxalement en grandissant, mon appétence pour ce genre a considérablement diminué, voir disparu. Naturellement en grandissant, je me suis orienté vers des cursus scolaires me permettant de dessiner. Et cela a commencé dés le lycée, dans une

section Arts appliqués.


Quels souvenirs gardes-tu de ton passage au lycée Ambroise Vollard en Arts Appliqués ?

C’était super sur un plan personnel et professionnel. Personnel, parce que c’était la seule section Arts appliqués de l’île à l’époque (je ne sais pas si c’est encore le cas). De ce fait, il y avait des élèves qui venaient de tout l’île. J’étais à l’internat, première coupure avec le cocon familiale qui te permet de doucement te préparer à la vie d’adulte. Professionnel, à part Arts plastiques au collège, je n’avais jamais eu de cours de dessin à l’école. J’étudiais enfin le dessin sous une forme pro et c’était un enrichissement quotidien grâce également aux professeurs que je salue au passage.


Tu as étudié le cinéma d’animation en France métropolitaine, pourquoi n’avoir pas continué dans cette direction ?

La première raison est tout simplement financière. Je n’avais plus les moyens de continuer à payer l’école. L’autre raison est que pendant mon cursus,

nous travaillons aussi l’illustration, l’infographie et la typographie et c’étaient des choses qui m’attirait. Je me suis naturellement tourné vers ces domaines de compétences pour continuer à les parfaire. Je reste toujours très attiré à la vue d’un dessin-animés et je suis insupportable sur la critique de celui-ci (rires).


Le numérique a-t-il durablement changé ta façon de travailler, cela ne t’a pas éloigné du crayon ?

Non pas du tout. Je vois toutes ces choses comme des outils complémentaires. Le crayon reste la base de mon travail. C’est celui qui guide tout. Certains artistes peuvent tout faire de A à Z sur la tablette.

Dans mon cas, je déteste encrer et crayonner sur écran. Il peut m’arriver de le faire pour certains projet. Mon process de travail en réalité est de griffonner dans un carnet en me laissant libre. Ensuite, je redessine le griffonnage si l’idée me semble intéressante.

Je l’encre et le scanne pour passer au numérique. Le numérique arrive souvent chez moi dans une étape de mise en couleur. Mais pour certains projets, il m’arrive également de tout faire en numérique mais cela reste anecdotique. J’aime le rapport à la feuille, au papier et ma main. J’ai besoin de sentir le crayon gratter le papier.


... Extrait issu du n°3 de Mozaik

bottom of page