SANDRINE TURPIN
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SANDRINE TURPIN



Sandrine Turpin
Crédit photo : Johanna Clémencet


Sandrine, tout d’abord, peux-tu te présenter ?

Je suis Sandrine TURPIN, 31 ans, réunionnaise, originaire du Port. Devenir artiste n’était pas un rêve ou une vocation. Je n’étais même pas dédiée à évoluer dans le milieu artistique. Ce sont les rencontres et les opportunités qui m’ont permis d’arriver à là où j’en suis aujourd’hui. De la photographie documentaire en portant un regard sur l’humain dans son environnement. J’ai un parcours d’études classique : j’ai eu mon bac, j’ai fait des études de commerce international puis de communication. Plus jeune, j’ai fait le choix de rester à La Réunion pour continuer mes études supérieures en me disant que l’on pouvait très bien réussir sa vie en restant sur l’île.


J’ai commencé la photographie vers 2012-2013 en autodidacte. J’évolue depuis une dizaine d’années dans le milieu culturel : j’ai fait de la communication culturelle puis de la programmation culturelle. Et c’est en 2017 que je réalise mon premier projet photographique. Passionnée, je m’engage en parallèle dans le milieu du spectacle vivant depuis 2020. Je suis actuellement présidente de l’association Fée Mazine qui oeuvre pour l’accès à l’art et à la culture, sous toutes

ses formes, pour le plus grand nombre d’enfants. Pour moi, l’art est indispensable à tout le monde et à tous les âges. Parce que rien n’est plus essentiel que de ressentir des émotions, de s’émerveiller et de rêver; une nourriture pour le coeur et pour l’esprit.


Comment ta passion pour la photographie est-elle née ?

Un jour, une amie m’a prêtée son appareil photo lors d’une balade. Je me suis amusée avec tout au long de la journée sans trop savoir ce que je faisais. Je n’avais moi-même pas d’appareil photo alors quand quelqu’un en avait un j’en empruntais un. J’ai dû attendre quelques mois avant de pouvoir m’en acheter un. A partir de là, j’avais mon appareil tout le temps sur moi pour photographier tout et n’importe quoi. Le vrai déclic a été à ce moment. Et depuis il ne m’a jamais quitté.


Comment t’es-tu formé en autodidacte ?

En pratiquant ! Au début la photographie était une sorte de jeu, un acte purement égoïste dans lequel je prenais beaucoup de plaisir. J’ai commencé par photographier tout le temps et à appréhender l’appareil photo au niveau technique. J’ai aussi lu, beaucoup, sur internet. J’ai énormément photographié l’enfance et la famille quand je travaillais en tant que chargée de communication à Fée Mazine.

Ces années (près de 6 ans) m’ont permis de faire évoluer ma pratique. Il fallait que je trouve des solutions pour photographier de manière « esthétique » et descriptive les familles tout en respectant leur droit de l’image. Assez vite, j’ai pris conscience que j’avais envie de plus et d’autre chose. J’ai voulu tenter de nouvelles choses et je suis sortie de ma zone de confort en me tournant vers la photographie de rue. Quand je n’avais pas mon reflex, j’utilisais mon téléphone (Et encore maintenant !). De manière différente, utiliser le téléphone m’a permit de continuer à travailler l’image et sa composition. C’est au fil du temps et de pratique que j’ai commencé à penser la photographie comme un véritable moyen d’expression.


Quelles sont tes influences et inspirations artistiques ?

La vie et l’oeuvre de Vivian Maier me fascine. J’aime beaucoup le travail de Saul Leiter avec ses images poétiques et intrigantes de la rue. J’adore les noir et blanc de Pierrot Men. J’adore également l’univers intimiste, sensible et cinématographique de Théo Gosselin.


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