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Les arts comme trait d’union entre les peuples du monde. C’est dans cet esprit que Mozaïk ouvre ce quinzième numéro. Chaque page est une invitation à traverser des ponts invisibles. Chaque rubrique relie des cultures aux multiples facettes. Ces ponts sont loin d’être de simples passages. Ils vous transportent dans des lieux singuliers où chaque rencontre est une porte ouverte vers l’autre et une introspection vers soi-même.

Une fois encore, Mozaïk transcende les frontières géographiques, linguistiques et culturelles. Le magazine élargit sans cesse ses horizons, intégrant de nouveaux territoires qui enrichissent ce dialogue universel. De la Mongolie à la Grèce, de l'Argentine à la Palestine, en passant par le Japon, ce quinzième numéro expose les arts comme une force intemporelle, capable de dépasser les différences apparentes. L’Afrique se dévoile avec toute sa richesse et sa complexité. Elle s'exprime à travers des œuvres telles que la poésie vibrante de Samira Negrouche, qui porte en elle les échos de l’histoire algérienne. Elle brille avec le projet Lunar Codex qui embarque avec lui les créations de l’artiste malgache Tara Shakti. Elle rayonne grâce à la marocaine Hafida Zizi qui sublime la laine à travers ses teintures.

Dans ce voyage, le monde nous ouvre ses bras et embrasse la diversité dans toute sa splendeur. Les arts sont de véritables langages universels. Ils portent les cultures en messagères silencieuses. Si les arts offrent un ancrage, les cultures en sont le socle indéfectible. L’enjeu ici est de parler de l’humain à l’humain, de l’âme à l’âme. Peut-on véritablement évoquer l’humanité sans aborder les thèmes fondamentaux de l’altérité, de l’inclusion et de l’acceptation de l’autre ? Le cahier consacré à l’albinisme nous invite à une réflexion profonde : il nous confronte, nous ébranle et éclaire des réalités qui bousculent notre conception de l’humanité. Ici, Mozaïk dépasse la simple narration journalistique pour offrir un espace de dialogue, une manière de se rapprocher, de mieux se comprendre et, finalement, de se respecter. Qui que nous soyons, où que nous soyons, les arts demeurent ce dénominateur commun, un fil invisible mais puissant qui nous relie.

Ce fil, nous le partageons aussi avec la Terre elle-même, notre maison commune. Que l’on soit d’un côté ou de l’autre des frontières, la nature nous relie à la vie. Cet environnement, héritage précieux et millénaire, est ce que nous transmettrons aux générations futures. Mais dans quel état ? Une fois encore, sans tomber dans un discours moralisateur ou culpabilisant, Mozaïk met en avant les initiatives visant à préserver la biodiversité. Une fois encore, les arts se révèlent un outil essentiel pour toucher les cœurs et éveiller les consciences. Le cahier spécial consacré aux Terres Australes et Antarctiques Françaises nous entraîne dans des contrées lointaines, des paysages fascinants où la beauté brute et sauvage de la planète s’exprime avec force, nous rappelant la puissance de la biodiversité et l’importance de sa préservation.

Ce quinzième numéro se veut à la fois subtil et riche, fidèle à la promesse de Mozaïk. Nous remercions chaleureusement tous ceux qui ont contribué à la construction de ce pont entre les peuples et les cultures : contributeurs, artistes, auteurs, rédacteurs, illustrateurs, direction artistique, et bien sûr, vous, chers lecteurs. Grâce à vous, Mozaïk continue d’honorer son engagement : briser l’isolement et tisser des liens. Numéro après numéro, nous relevons ce pari audacieux de nous rapprocher toujours davantage. Et pour conclure, méditons ensemble cette réflexion d’André Malraux : « Le monde de l’art n’est pas celui de l’immortalité, c’est celui de la métamorphose. »

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